Dans un secteur de l’assurance en pleine mutation, le rôle de l’expert prend une dimension nouvelle. Acteur de terrain, il agit au plus près du sinistre : il collecte, analyse, et donne un premier sens aux données. C’est dans ce face-à-face avec la réalité, que la donnée devient concrète, utile et exploitable par tout l’écosystème.
Expertise, pivot de la data
Dans un secteur de l’assurance en pleine mutation, le rôle de l’expert prend une dimension nouvelle. Acteur de terrain, il agit au plus près du sinistre : il collecte, analyse, et donne un premier sens aux données. C’est dans ce face-à-face avec la réalité, que la donnée devient concrète,…
Le baromètre met en lumière des difficultés bien connues – représentant de véritables défis – en particulier face à la complexité des sinistres qui touchent tous les secteurs, tous les enjeux et toutes les lignes d’assurance. Manque de qualité des données (46 %), enjeux de sécurité (36%), dette technologique (34 %) … Ces obstacles, loin d’être théoriques, se manifestent directement sur le terrain. Les experts doivent composer avec ces réalités tout en maintenant la rigueur attendue de leurs missions.
L’expert ne se contente pas d’utiliser les données : il en est aussi un contributeur clé. À chaque mission, il renseigne des informations contextualisées, nourries par son expérience, sa technicité et son appréciation du terrain. Ce travail de fond constitue un apport précieux pour les dynamiques data du secteur, qui sont de vrais leviers d’action pour la prévention, la prospection.
L’innovation naît de la relation entre l’expertise et la donnée : c’est la qualité des observations et le contexte apportés par l’expert qui donnent tout leur sens aux informations collectées. Ces dernières permettent de développer des outils de diagnostic plus précis et d’enrichir les processus décisionnels, toujours sous le pilotage des contributeurs d’un dossier.
Nos métiers évoluent déjà : la réactivité demandée dans la prise en charge, augmentée par les technologies – reconnaissance d’image, visio immédiate. Les données de terrain constituent une ressource précieuse pour repenser l’expertise et renforcer l’accompagnement de l’assuré pendant et après un sinistre. Leur structuration facilite l’identification des responsabilités, l’engagement des recours, et la détection précoce des anomalies.
Un chiffre interroge : seuls 33 % des répondants sont prêts à partager leurs données avec les experts, révélant un cloisonnement entre expertise terrain et stratégie data. Mieux intégrer l’expertise dans les dynamiques data globales permettrait de valoriser les apports concrets, et fluidifierait la prise de décision à chaque niveau de la chaîne. Ouvrir ces flux, dans un cadre maîtrisé, c’est inviter tous les acteurs à collaborer et à tirer parti de l’information.
Les priorités du secteur – améliorer l’expérience assuré, anticiper les risques et ainsi maîtriser les coûts – résonnent avec le travail de l’expert. Son objectif reste le même : qualifier un sinistre, garantir une indemnisation juste, et satisfaire les assurés. En résumé, l’expert relie l’observation terrain aux modèles décisionnels. Dans un marché où la donnée représente de plus en plus un levier stratégique, intégrer l’expertise aux dynamiques data est une évolution logique et nécessaire.
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